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Alzheimer, le grand leurre
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Détails sur le produit
Broché: 168 pages
Editeur : Michalon (19 avril 2018)
Collection : Essai
Langue : Français
ISBN-10: 2841868710
ISBN-13: 978-2841868711
Dimensions du produit:
13,1 x 1,6 x 20,1 cm
Moyenne des commentaires client :
3.2 étoiles sur 5
14 commentaires client
Classement des meilleures ventes d'Amazon:
150.320 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
La dernière fois où j'ai plaisanté avec mon poissonnier, c'était pour lui demander d'apposer un panneau au dessus des crevettes "peut provoquer des crises d’Alzheimer chez le chat domestique"...En effet lorsque j'offre une ou deux grosses crevettes à mon chat, au lieu d'être calé pour un moment, il revient quelques minutes après pour en demander une autre. J'ai beau lui faire remarquer qu'il vient d'en manger, visiblement il ne s'en souvient pas... Alors j'insiste et je lui dis " et ton bol de croquettes, il est où ? ". Et il ne s'en souvient pas non plus...Le poissonnier me demande si ça ne serait pas de la gourmandise, par hasard ? Mais je réponds que c'est un pêché...et qu'au catéchiste, on m'a appris que les animaux n'avaient pas d'âme. Alors comment pourraient-ils expier leurs pêchés ? Nous sommes arrivés à la conclusion que l’Alzheimer était la seul explication acceptable.L'Alzheimer en tant que maladie procède de la même logique ; dans le monde où nous vivons, nous n'acceptons pas le vieillissement, comme dans le roman d'Aldous Huxley "Le meilleur des mondes" où les gens meurent discrètement avant de vieillir.C'est tellement rassurant de dire que c'est une maladie qui peut se soigner, tellement la peur de perdre ses facultés intellectuelles est prégnante.Comme beaucoup j'aimerais partir à un âge avancé sans avoir à subir la dégradation due à l'âge. Mais quand on est allé au bout des mesures de prévention en maintenant une activité physique et intellectuelle, on est bien obligé d'accepter d'irrémédiable.Pour avoir suivi l'enquête parlementaire sur le Mediator et avoir été fouiller dans les publications scientifiques les plus sérieuses et y avoir trouvé une orientation visible en faveur du lobby de l'industrie du médicament, je ne me fais plus d'illusions sur la moralité de ce business. Bien sûr, il y a des médicament efficaces mais pourquoi les Français en consomment deux fois plus que dans les autres pays, si ce n'est à cause de nos angoisses... dont cette industrie profite largement.
Une vieille dame qui vient réclamer 2 000 000 au guichet de sa banque. Sereinement. Qui insiste... Et qui, en plus, n'a jamais possédé une telle somme... Est-elle "bonne à enfermer"?Et si la "maladie" d'Alzeihmer était une fatalité plus qu'une maladie? Si ce n'est pas une maladie, il n'y a pas de remède... Faute de médicaments, il faudrait trouver des solutions adaptées au "malade".C'est l'hypothèse de ce bouquin. Des "Alzheimer", des personnes âgées séniles, j'en ai côtoyé (de près) dans une maison de retraite que je fréquente souvent. Et si le parcours est toujours le même vers un état "légume" avant la mort, les étapes ne sont pas les mêmes pour tous: certains sont heureux. D'autres pas du tout. L'hypothèse d'une maladie sans remède, au vu de tous ces cas, me paraît intelligente. Et pour les personnes atteintes, l'idée de solutions personnalisées, évolutives, me semble être la seule raisonnable: de toutes façons, si un remède voyait le jour, elles n'auront pas le temps d'en profiter...Ce bouquin pose les bonnes questions: arrêtons d'enfermer nos vieux dès qu'ils font une bêtise. Arrêtons de les gaver de médicaments qui les empoisonnent. Ils ont juste besoin d'être soignés: il n'y a pas moyen de les faire se sentir comme s'ils avaient 20 ans. Un arsenal de médicaments fera plus de tort qu'un ou deux médicaments qui soignent les problèmes les plus graves. De la même façon qu'on ne fait pas un marathon à 85 ans, on n'a plus la même mémoire à 80 ans qu'à 20 ans... Ce n'est pas Alzheimer. C'est la vieillesse. Aidons nos anciens à rester plus longtemps autonomes. Même si leurs pertes cognitives sont rapides, ils seront plus heureux. Même si cela ne les guérira pas. Même si la fin de la déchéance "Alzheimer" sera la mort...Les commentaires les plus féroces sur ce livre viennent de gens qui ne l'ont pas lu. Qu'ils prennent la peine de le lire. Il est vraiment documenté. Et s'il y a une constante chez l'auteur, c'est le respect de la personne âgée...
Mais je suis choquée ! Il y a des personnes relativement jeunes qui sont atteintes de la maladie d'Alzeimer, et des personnes octogénaires ou nonagenaires qui gardent toute leur lucidité. Alors pourquoi nier le mot "maladie" ?On pourrait aussi nier de nombreuses autres maladies qui n'ont que des symptômes mais qui ne peuvent être prouvées par des observations radios, scanners, etc... comme de nombreuses affections psychologiques, ou certaines maladies rares.C'est sûr qu'en niant leur existence, on ferait faire des économies à la sécurité sociale ?Je veux bien croire que certains médicaments sont peu (ou pas) efficaces, ou peut-être efficaces seulement sur certaines personnes et pas sur d'autres...Un livre certainement très démoralisant pour les proches d'un.e malade atteinte de ce mal...
Il ne suffit pas de dire qu'une maladie n'existe pas pour qu'elle disparaisse.C'est un peu ridicule de s'imaginer que Françoise Forette qui connait bien la maladie pour y avoir été beaucoup confrontée (ce qui n'est pas le cas d'Olivier Saint-Jean) défendrait la prise des médicaments parce qu'elle aurait été "achetée" par les labo pharmaceutiques!!! Ah! vraiment supprimons les labo, répandons des rumeurs malsaines et tout ira beaucoup mieux. Il n'y a pas dans ce livre rempli de critiques personnelles une seule idée neuve sur la maladie ni sur sa prise en charge: Tout ce qui est non médicamenteux est éliminé radicalement comme n'ayant aucun effet prouvé!! Ni les médicaments, ni rien d'autre. Les études statistiques ignorent par principe les différences entre les conditions de vie des malades. Ce qu'il faut c'est le médicament associé à des thérapies non médicamenteuses et à un environnement rassurant.
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